Tunisie - Un jeune salafiste retrouvé pendu dans une mosquée à Goubellat
Un jeune salafiste, reconnu comme tel, s’est suicidé par pendaison, aujourd’hui lundi 25 juin 2012. Il a été retrouvé, pendu à la mosquée de Goubellat dans le gouvernorat de Béja.
On indique de sourcedigne de foi, que le procureur de la République du Tribunal de première instance de Béja s’est rendu sur les lieux pour faire les constats d’usage.
Le groupe Meublatex a décidé de reprendre
progressivement ses activités à partir du mardi 26 juin 2012, informe
la direction du groupe.
Des scènes de désolation et de
chaos se sont produites dans la nuit du lundi 11 juin 2012, à La Marsa,
mais aussi à Carthage et au Kram.
Un jeune salafiste, reconnu comme tel, s’est suicidé par pendaison, aujourd’hui lundi 25 juin 2012. Il a été retrouvé, pendu à la mosquée de Goubellat dans le gouvernorat de Béja.
On indique de sourcedigne de foi, que le procureur de la République du Tribunal de première instance de Béja s’est rendu sur les lieux pour faire les constats d’usage.
Tunisie - Meublatex reprend ses activités progressivement à partir du mardi 26 juin
Le groupe Meublatex a décidé de reprendre
progressivement ses activités à partir du mardi 26 juin 2012, informe
la direction du groupe.
«Le groupe reprendra ses activités par étapes, et ce, en attendant la
fin des travaux de maintenance des équipements et machines», selon un
communiqué de Meublatex, dont la TAP a reçu une copie lundi 25 juin
2012.
«Les ouvriers seront convoqués à titre individuel pour rejoindre leurs postes de travail», indique encore la même source.La direction du groupe Meublatex a décidé le 21
juin 2012 de suspendre ses activités dans l'ensemble de ses filiales
jusqu'à une date indéterminée pour des raisons «strictement
sécuritaires».
Cette décision d'arrêt momentané du travail
constitue, d'après la direction du groupe, une mesure préventive qui
vient anticiper d'éventuels actes de vandalisme à l'encontre des
filiales du groupe qui emploie plus de 7.000 personnes dans toutes les
régions du pays.
TAP
Des salafistes et délinquants sèment le chaos dans la banlieue Nord de Tunis (vidéo)
Des scènes de désolation et de
chaos se sont produites dans la nuit du lundi 11 juin 2012, à La Marsa,
mais aussi à Carthage et au Kram.
Un groupe de salafistes s'est en effet déplacé à nouveau à Marsa-Ville
pour, selon des témoins, s'attaquer au Palais Abdellia. A quelques
centaines de mètres, le poste de police a été saccagé, les fenêtres et
l’enseigne ont été cassées. A Carthage Byrsa, on nous informe que le
poste de police a été incendié. Pour des raisons de sécurité, le Plug,
un des bars de La Marsa, a été évacué vers minuit.
De retour à Marsa-Ville, des barbus accompagnés de jeunes délinquants
brûlent des poubelles et jettent des pierres à l'endroit des voitures
qui tentaient de se frayer un chemin. Les jeunes Marsois ont alors
protégé les rues adjacentes menant au Palais Abdellia. Plusieurs
véhicules des forces de l'ordre ont pris place, sans pour autant
parvenir à stopper les casseurs. "Que voulez-vous qu’on fasse ? Ils
sont allés jusqu’à détruire le poste de police, nous essayons de les
encercler pour les empêcher d'avancer", lance un des policiers.
Du côté de Carthage, la tension est à son comble. Aux alentours du
Palais présidentiel, les militaires se déploient. Des agents de la
circulation sont sceptiques : "Vous pensez réellement que les
militaires vont faire quelque chose?", ironise-t-il.
Derrière Carthage Byrsa, la route est encore une fois barrée. Une odeur
de caoutchouc brûlé et de gaz se dégage… Les délinquants avancent,
jetant des pierres. "Partez, ils sont capables de tout, surtout s'ils
voient qu'il y a des filles avec vous", crient les jeunes du quartier,
venus pour barrer la route aux casseurs ou en tant que simples
spectateurs. Les forces de l’ordre, réunies massivement autour du
palais présidentiel, sont ici remarquablement absentes. « C’est
l’anarchie, l’impression qu’il n’y a pas d’Etat », s’exclame Yassine,
un des jeunes présents sur les lieux.
À partir de deux heures du matin, le calme revient progressivement.
Dans plusieurs quartiers, les forces de l’ordre ont usé de gaz
lacrymogène. Sur les réseaux sociaux, des rumeurs circulent sur
d’éventuels échanges de tirs par arme à feu, une information non avérée.
Ce qui est avéré, c'est que l'on a entendu des tirs (probablement de
sommation) vers 23 heures lorsqu'on a annoncé, entre Carthage et le
Kram, l'arrivée de centaines de salafistes se dirigeant vers la Marsa.
Monia Ben Hamadi
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